Bon à savoir

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Visa et Assurance

Pour aller à Cuba, il faut être muni d’un passeport en cours de validité le jour de votre retour en Europe et d’une carte de tourisme, équivalent d’un visa. Cette carte est valable 1 mois renouvelable 1 mois sur place et coûte environ 25 euros (même prix pour son renouvellement). L’État cubain conseille de disposer d’un contrat d’assurance-voyage mais les autorités n’effectuent pas de contrôle systématique, sachant que les européens sont généralement assurés. En période de pandémie, une attestation d’assurance spécifiant la prise en charge en cas de contamination peut être exigée. Vous pouvez solliciter une attestation auprès de votre service de carte bancaire, de votre assurance complémentaire de soins ou compagnie d’assurance habitation. Vous pouvez aussi choisir de souscrire un contrat spécifique pour votre séjour. Certains assureurs (à travers votre agence de voyages) proposent des forfaits adaptés. La prise en charge sur place en cas d’accident ou de sinistre est réalisée par ASSISTUR, le correspondant local.

Vaccins & bobos

Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre à Cuba, mais il est recommandé d’emporter une trousse de premiers soins (crème cicatrisante, aspirine, désinfectant et pansements, anti-moustique, antalgiques, anti-diarrhéique…) car les pharmacies sont peu achalandées. Il n’existe pas d’espèces venimeuses sur l’île. En cas de problème de santé, une quarantaine de cliniques internationales réparties sur toute l’île sont réservées aux étrangers. Le réseau est constitué du simple dispensaire aux hôpitaux spécialisés en maladies tropicales, ophtalmologie, affections cardio-vasculaires, etc. Tous les hôtels sont également équipés d’une infirmerie constituée de trois spécialistes de santé. Les protocoles en cas d’hospitalisation sont clairs, précis et appliqués à la lettre quelque soit l’endroit de l’île. Tous les détails sur les mesures actuellement appliquées contre la pandémie du COVID-19 sont à lire attentivement sur CUBANIA.

Moustiques

Présents comme dans toutes les zones chaudes et humides, ils sont bien souvent éloignés (la nuit) par les ventilateurs et climatisations dont disposent les hébergements. La saison correspond à celle des pluies. Les moustiques sont rares dans les villes, mais abondants dans les zones naturelles. Les trois mois d’été sont parfois impraticables pour certains sentiers (Cienaga de Zapata). Les activités concernées sont signalées dès la vente. Le moustique des zones naturelles est de bonne taille, sain, et facile à tuer. Il ne transmet pas de maladie infectieuse. En revanche certains moustiques beaucoup plus rares, dans des zones urbaines insalubres peuvent être plus dangereux. Ils ne concernent pas les zones dites touristiques.

La monnaie

Sauf si on souhaite spéculer sur le marché noir*, inutile d’apporter des espèces en dollars américains à Cuba. Le CUC ou Peso Convertible, mis en place dans les années 90 pour le tourisme a finalement lui aussi disparu. Les monnaies cubaines utilisées aujourd’hui par les visiteurs sont le Peso Cubain (CUP) et la Monnaie Librement Convertible (MLC).

La première circule en espèces et possède une valeur constante – sur le marché régulier – de 120 CUP pour 1 Dollar Américain (USD), alors que la seconde est une monnaie seulement électronique qui ne permet les transactions que par carte de crédit, son taux officiel est de 1 MLC pour 1 USD.

Le pays est ainsi scindé en deux, entre les commerces qui n’acceptent que le CUP, en espèce, et ceux qui n’acceptent que le MLC, par carte de crédit. En général les établissements étatiques orientés tourisme, hôtels, stations-services, boutiques de souvenirs, vendent en MLC, alors que les commerces privés, comme les restaurants, font payer en espèces, donc en CUP.

Uniquement disponibles sur le territoire cubain, vous pourrez obtenir les CUP contre des Euros (EUR), soit en espèces, soit par carte de crédit, dans les hôtels, les bureaux de change des banques ou les distributeurs de billets. Important de mentionné Le MLC, quant à lui, sortira directement et naturellement de votre carte de crédit. Vous serez débité en Dollars Américains au taux de 1 pour 1, hors commission bancaire. Et si vous voyagez avec des devises en espèces, vous pourrez acheter une carte de crédit disponible dans les lieux touristiques. Celle-ci d’une valeur limitée à 50, 100,… est créditée en MLC et permet donc de faire des achats dans les boutiques exclusives en MLC, aujourd’hui la majorité.

Cartes bancaires / Espèces

À Cuba, encore beaucoup de transactions commerciales se règlent en espèces. D’autre part, le plafond de retrait par carte de crédit est souvent très bas (Il est conseillé de prévenir sa banque avant le voyage pour vérifier). C’est pourquoi, il peut être intéressant d’apporter de l’argent liquide en Euros, Francs, Livre Sterling… éviter les Dollars Américains en espèces, toujours lourdement taxés en raison du blocus. Quelques jours avant de partir, le service de conciergerie de La Havane vous contactera pour vous conseiller sur la somme à apporter, en fonction de votre programme et du nombre de voyageurs. Ces espèces vous permettront de changer en Pesos Cubains. Plus de précisions sur les conditions de change sont données lors de la première rencontre avec les assistants au lendemain de l’arrivée. Eviter de faire du change avant cette réunion. Rappelons ici que le paiement directement en devises (EUR, USD…) est normalement interdit à Cuba, mais il faut bien constater que la pratique est relativement courante, même chez certains prestataires d’Etat. Les cartes bancaires sont utilisées pour les règlements dans la plupart des commerces d’État : restaurants, hôtels, magasins et les stations d’essence. Les restaurants ou services privés possèdent parfois le service de paiement par carte bancaire moyennant des frais d’environ 4 USD par transaction. Plus généralement, elles permettent de régler tous les services étiquetés en MLC. Le reçu lors du paiement indiquera qu’on vous a débité de la même somme en USD, et votre banque vous prélèvera dans la monnaie de votre compte bancaire, en appliquant sa propre commission. Les frais de retrait au distributeur sont annoncés lors de la transaction et sont similaires à ceux des pays hors de la UE. Les cartes bancaires internationales VISA, Mastercard ou Eurocard sont théoriquement acceptées. Attention, les cartes d’origine états-uniennes comme American Express ou procédant d’une banque établie aux Etats-Unis ne sont pas acceptées. Il apparait également que certaines banques européennes suivent les directives américaines et peuvent être amenées à bloquer les transactions réalisées à Cuba. Il n’est malheureusement pas possible de prévoir par avance les conditions d’applications de ces mesures qui restent aléatoires. À la sortie du pays en fin de séjour, la banque située dans l’enceinte de l’aéroport vous rachète les CUP au taux du jour, mais mieux vaut les dépenser. IL EST INDISPENSABLE D’AVOIR TOUJOURS DU LIQUIDE AVEC SOI.

Pluies

Il pleut beaucoup moins à Cuba (et particulièrement à La Havane) que dans les petites Antilles. La saison se concentre entre le 15 mai et le 30 juin et dans une moindre mesure pendant le mois d’octobre. Durant ces 3 mois, les pluies interviennent régulièrement en début d’après-midi et ne durent jamais plus de 2 heures. Par contre elles peuvent être abondantes, de type tropicale. La chaleur et un équipement adéquat aidant, ces averses ne sont pas si contraignantes pour profiter pleinement des activités.

Électricité

Le voltage à Cuba est généralement de 110V, même si les maisons sont souvent équipées du 220V pour les climatisations. Nos équipements européens supportent ce voltage, ils seront néanmoins moins puissants, ou plus lent comme dans le cas d’un rechargement de batterie de téléphone. Les prises sont en majorité de modèles américains, (fiches plates). Prévoir un adaptateur (Prise UE – Prise US). Les hôtels de nouvelle génération sont quant à eux équipés de 220V. Dans ce cas, les prises sont de modèle mixte, américain et européen, et se connectent donc sans adaptateur.

Eau

Le climat à Cuba est tropical et chaud. Mais il faut savoir que l’humidité est également de la partie et pour cette raison il est extrêmement important de s’hydrater régulièrement afin de compenser les pertes d’eau due à la transpiration. Même si elle est potable, nous vous déconseillons l’eau du robinet qui pourrait vous causer quelques désagréments intestinaux. Préférez donc l’eau en bouteille que vous pourrez acheter dans les boutiques, dans les stations services, les restaurants ou les bars. Le prix de référence d’une bouteille d’eau d’1,5L dans une épicerie est de 0,70 Usd (dollar américain) environ. Celui d’une petite bouteille de 0,5L dans un bar varie entre 1 et 1,50 Usd.

Pourboires restaurants

Normalement à Cuba le voyageur est libre de laisser un pourboire et le montant dépend de sa propre appréciation du service. Néanmoins, de plus en plus d’établissements, notamment privés, facturent un supplément de 10% sur l’ensemble de l’addition, pour le service. Attention, ce supplément est obligatoire seulement s’il est bien indiqué sur le menu. Il faut parfois chercher cette information. Il est aussi plus sage de bien vérifier son addition car les erreurs sont fréquentes et rarement en votre faveur.

Décalage horaire

Le fuseau horaire de Cuba est le méridien 75 Ouest qui coïncide avec celui de l’heure d’hiver de New York en Amérique du Nord et avec celle de l’Ouest en Amérique du Sud. Cuba applique le changement d’heure selon le système standard des Etats-Unis. Il en résulte pendant quelques semaines chaque année une variation du décalage horaire pendant cette période avec l’Europe, celle-ci adoptant des dates de changements d’heures différentes. Il y a donc 6 heures de décalage horaire entre Cuba et la France en général : quand il est 18H00 en France, il est midi à Cuba.

Orientation

À Cuba, il peut s’avérer difficile de s’orienter. Les systèmes de calcul d’itinéraire ne fonctionnent pas vraiment faute de connexion permanente. D’autre part, sur les routes, la signalisation est relativement rare. En revanche, vous pourrez toujours repérer votre position sur une carte de votre téléphone ou tablette, car les systèmes de localisation utilisant le GPS fonctionnent. C’est le cas de Google ou d’autres applications telles que MAPS ME ou HereMaps. Dans tous les cas (même Google) il vous faudra télécharger la carte de Cuba en plus de l’application, et indiquer dans votre application que vous voulez l’utiliser off-line.

Internet

Cuba est le pays idéal pour déconnecter, dans tous les sens du terme. Oubliez le haut-débit maison. Même si de plus en plus de maisons privées sont désormais équipées, internet est principalement disponible dans les hôtels et dans un nombre grandissant de lieux publics, bien souvent les parcs ou autour des hôtels. Le débit est relativement correct et le prix horaire pour accéder à la toile varie entre 1 et 2,50 Usd. La formule la plus économique correspondant aux cartes Nauta, qui permettent l’accès au WIFI depuis les lieux publics. Elle est distribuée dans les hôtels et les points de vente ETECSA. La connexion 4G est disponible dans la plupart des villes du pays. En campagne, il reste encore de nombreuses zones en 3G. Votre fournisseur d’accès peut avoir un accord de rooming avec le seul fournisseur cubain, Etecsa (Cubacel), par exemple Orange. Dans ce cas, bien vérifier les tarifs, que vous recevrez par SMS dès votre arrivée sur le territoire cubain.

*Spéculation

Les réformes monétaires, et plus généralement les changements entrepris dans l’économie cubaine, a des conséquences palpables dans la vie quotidienne des cubains. Notamment la dualité entre le CUP et le MLC n’a pas fini de bouleverser les rapports dans la société et la santé économique de tout le pays. Entre des paiements en espèces très largement inscrits dans la culture cubaine et des paiements en carte de crédit posant le problème de la fiabilité technique, cette dualité provoque notamment une inflation chronique très sensible, puisque elle est induite directement par les cubains eux-mêmes, entre ceux qui ont des MLC, donc accès aux devises, et ceux qui n’en n’ont pas. Pour cette raison, et alors que le taux officiel entre le Peso et le MLC est de 1 pour 24, il n’est pas rare de voir des échanges appliquant un taux de 1 pour 60, 80 voir 100, taux spéculatifs qui se retrouvent inévitablement dans les prix des services. C’est ainsi qu’un Mojito peut atteindre 200 Pesos ce qui, à 1 pour 60 ne fait effectivement que 3,30 USD… mais 8,30 USD si on applique le taux officiel de 1 pour 24 ! Hors, les visiteurs qui payent en espèces sont sensés n’utiliser que le Peso qu’ils auront échangé à 1 pour 24 à la banque.

Face à une telle situation, on serait donc tenter de payer en Euros, en Francs ou avec tout autre devise, et ainsi boire presque trois Mojitos pour le prix d’un. Nous nous devons de rappeler ici que la spéculation à travers l’achat de monnaies sur le marché noir, ou le paiement en devises étrangères sont des délits, passibles d’amende et d’emprisonnement. Mais préciser aussi que le phénomène est tellement généralisé qu’il est très difficile de le contenir pour les Autorités, qui dans le même temps sont incapables de subvenir aux besoins essentiels de la population. Dans tous les cas, l’injection de devises dans le pays, lorsqu’on change ses Euros ou que l’on paye avec sa carte de crédit, permettra à terme de stabiliser ce Peso, et donc de stabiliser en grande partie l’économie cubaine.