Remedios

Bourgade authentique, au nord de Santa Clara, Remedios vécut au XVIIIe siècle grâce aux échanges avec les corsaires et les pirates, notamment français. Quelques noms ont survécu au temps, comme l’hôtel Mascotte ou le café « Le Louvre ».

Depuis, le lieu apparaît comme une escale typique et préservée sur la route des plages ou du retour à la Havane. Car Remedios est encore préservée du tourisme et l’identité orgueilleuse de ses habitants prédomine. Il est facile de se repérer puisque toutes les rues conduisent à la place centrale flanquée de ses deux églises. La principale, une des plus belles de Cuba dont le retable est inestimable possédait une statut de la vierge du Bon Voyage qui selon la légende avait…. tendance à s’échapper. Alors on lui construisit une nouvelle église, celle du Buen Viaje. Cette dernière est à l’abandon mais les visites accompagnées sont autorisées.

Et comme à Paris ou New York, Remedios possède sa statue de la Liberté, acquise en France durant une exposition universelle. Elle se dresse fièrement sur la même place centrale.

Mais la fierté de Remedios est sans conteste les célébrations de Noël, les fameuses fêtes de Las Parrandas. Là, durant toute la nuit de la nativité, les deux parties de la ville, le quartier de Carmen et celui de San Salvador s’affrontent à grands coups de feux d’artifices, dans une compétition de danses, jusqu’à l’abandon d’un des deux camps.

Le saviez-vous ?

 
La région est au même titre que la vallée de Vinales, une terre de tabac et fut même la première de l’île. L’origine de l’appellation « Remedios » remonte au XVIIIème siècle. On recense vers 1900, cinq fabriques au cœur de la ville, dont une seule subsiste aujourd’hui.